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        De drôles de drones  

On est de faux bourdons

Des insectes clownesques

D’insolites bestions

Qui flottent dessus vos têtes   Du plancher, on se hisse

Sur l’parterre, on se jette

Tant avions et missiles

Qu'habiles robots terrestres 

 

Qu’on soit là pour faire rire

Ou pour commettre le pire

Au-dessus de vos crânes

On tournoie et on plane

On est les drôles de drones

 

Dispos et autonomes

On s’élève et on vole

Disloqués, en retrait

On s’détache, on s’défait

Projetés dans les airs

Et décollés du sol

Parés à l’envolée

On démarre, on décolle

 

Qu’on soit là pour faire rire

Ou pour commettre le pire

Au-dessus de vos crânes

On tournoie et on plane

On est les drôles de drones

 

Entre l’avion de papier

Et le MRTT

On surprend, on étonne,

En voyeurs comme personne

On en met plein la vue

On voit sans être vus

Vous prend au dépourvu

C’est purement jamais vu

 

Qu’on soit là pour faire rire

Ou pour commettre le pire

Au-dessus de vos crânes

On tournoie et on plane

On est les drôles de drones

 

En drones bagarreurs

On sème la terreur

Quand vous baissez la garde

Oubliant d’vous méfier

On s’avance et se hâte

Vous talonne et vous traque

On vous suit à la trace

Vifs et instantanés

 

Qu’on soit là pour faire rire

Ou pour commettre le pire

Au-dessus de vos crânes

On tournoie et on plane

On est les drôles de drones

 

On vole vers chez vous

Nous voilà transporteurs

Toujours au rendez vous

Disponibles à toute heure

Chargés de vos colis

Qu’on largue à domicile

Comme au cœur des conflits

Balançant des missiles

 

Qu’on soit là pour faire rire

Ou pour commettre le pire

Au-dessus de vos crânes

On tournoie et on plane

On est les drôles de drones

 

Comme nos amies abeilles

On danse, on tourbillonne

On s’marre et on déconne

Même quand tout dysfonctionne

Toujours là pour faire rire

On détend l’atmosphère

Nous, les drôles de drones

On a une pêche d’enfer

 

Toujours là pour faire rire

On détend l’atmosphère

Nous, les drôles de drones

On a une pêche d’enfer

      Notre coin d’paradis 

 

Loin de la routine

De leurs vieux hlm

Loin des bruits de bagnoles

Qui les importune

Ils quittent la capitale

Le plein air en quête

Loin de tout c’qui pollue

Loin de tout ce qui fume

 

Envie de changement

De nouvelles habitudes

De vivre  dans la cambrousse

De vivre  loin du bitume

Souffrant d’la pollution

Moribonds , ils s’essoufflent

N’peuvent plus inhaler d’air

Fatigués , à bout d’souffle

    

Ils seront plus au calme

Et beaucoup plus paisibles

En vivant au grand air

Plutôt qu’à Paname

Besoin d’un souffle neuf

Loin de la capitale

Pour se faire ils désertent

Ils rejoignent la campagne

 

Ils montent dans leur train

Sans attente ni retard

Puis, arrivés, ensuite,

Poursuivent, en marche, à pieds

Au bout de leur voyage

Au bout de leur périple

Ils franchissent le grillage

Pour parvenir au gîte

 

Leur trajet terminé

Ils déposent leurs valises

A hauteur de notre porte

Chez nous, bien arrivés

Installés par la suite

Dans la brousse, ils roupillent

Meilleur endroit choisi

Pour s’étendre, s’reposer

 

Cadet de nos soucis

Cadet de nos tourments

Paname n’en est plus

Ici, désormais,

Distants des grandes villes

Et distants des cités

Nous respirons la paix

Et la tranquillité

 

On rêve d’un grand air

Où rien ne s'assèche

Un coin d’paradis

En quête de fraîcheur

D’un vaste jardin

D’herbe toujours verte

Respirer fortune

Respirer bonheur

       Qu’une saison 

 

Que serait-on sans plus rien qu’une saison,

Que serait- on sans nos ardentes journées,

Que serait-on, toutes nos cerises transies,

Que serait-on, si l’été s’éclipsait.

 

Se ferait-on une raison,

Pourrait-on s’habituer,

S'il n’y avait qu’une saison,

Sait-on c’que l’on serait

 

Que serait-on sans plus rien qu’une saison,

Que serait-on sans châtaignes amassées,

Que serait-on, toutes nos feuilles alanguies,

Que serait- on, si l’automne périssait.

 

Se ferait-on une raison,

Pourrait-on s’habituer,

S'il n’y avait qu’une saison,

Sait-on c’que l’on serait.

 

Que serait-on, sans plus rien qu’une saison,

Que serait-on sans cueillette de muguet,

Que serait-on, tous nos bourgeons palis,

Que serait-on si le printemps fanait.

 

Se ferait-on une raison,

Pourrait-on s’habituer,

S'il n’y avait qu’une saison,

Sait-on c’que l’on serait.

 

Qu’en serait-il sans plus rien qu’une saison,

Qu’en serait-il, si toutes s’évanouissaient,

Nous serions en nos cloisons, tapis,

Au fond de nous, par l’hiver, habités.

 

C'en est assez d’cette vernale froidure,

Qu’nos saisons reviennent à l’horizon,

Militons pour notre mère Nature,

Rien n’est vain, nous y arriverons.

   En ce monde de poussière

En ce monde de poussière

Pour ne pas perdre nos repères

Garder nos rêveries entières

On aspire, on espère

Briller comme la lumière

On serait vraiment fier

Que la magie opère

Que nos rêves touchent terre

 

Comme pour tout un chacun,

Notre azur se voile

Sur nos yeux presqu’ éteints   

La grisaille s’installe

On travaille dur comme fer

S’acharne tant bien que mal

Le tout pour le tout, on opère

Afin d’viser les étoiles

Que nulle poussière

Sur nos rêves ne s’étale

 

Véloce comme un bolide

Vivace comme un rapide

C’est l’étoile que l’on vise

C’est sur la vitesse que l’on mise

On s’forge un haubert solide,

S’dote d’un arsenal rigide,

Afin que rien n’nous divise,

Qu’aucun espoir ne s'enlise

 

Comme pour tout un chacun,

Notre azur se voile

Sur nos yeux presqu’éteints       

La grisaille s’installe

On travaille dur comme fer

S’acharne tant bien que mal

Le tout pour le tout, on opère

Afin d’viser les étoiles

Que nulle poussière

Sur nos rêves ne s’étale

 

Agile comme une vipère

Souple comme un ver

Fini les marches arrière 

On saute les barrières

Passe outre les frontières

Sans un regard derrière

Pour que nos rêves de carrière

Jamais n’tombent en poussière

 

Comme pour tout un chacun,

Notre azur se voile

Sur nos yeux presqu’éteints      

La grisaille s’installe

On travaille dur comme fer

S’acharne tant bien que mal

Le tout pour le tout, on opère

Afin d’viser les étoiles

Que nulle poussière

Sur nos rêves ne s’étale

 

 Attirés par les sirènes

Mais hésitants jusqu’à la peine

Les copains qui nous soutiennent 

Ces mains qui nous tiennent

A flot nous maintiennent

Nos pairs qui nous entrainent

Afin que rien ne nous freine

Qu’aucun grain ne nous surprenne

 

Comme pour tout un chacun,

Notre azur se voile

Sur nos yeux presqu’éteints      

La grisaille s’installe

On travaille dur comme fer

S’acharne tant bien que mal

Le tout pour le tout, on opère

Afin d’viser les étoiles

Que nulle poussière

Sur nos rêves ne s’étale

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