C’est la boule au ventre
Que bosser nous partons
Que jour après jour
D’épuisement, nous tremblons
Qu’on nous promet toujours
Une réorganisation
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Du stress au quotidien
Et cela coûte que coûte
De l’inquiétude profonde
Et des remises en doute
Plus qu’inconsidérés
Dur de pouvoir faire front
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Depuis que l’on est là
On exerce notre métier
On assure notre contrat
On remplit notre mission
Mais c’est tout l’Hôpital
Qui n’joue plus sa fonction
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Loin d’être nés idiots
Loin d’être des incapables
On aime bien notr’boulot
Mais nul ne s’en soucie
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
Parfois on nous acclame
Souvent on nous oublie
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Il nous avait promis
Une nette augmentation
Des recrues à foison
Et un plan de survie
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
Vingt ans sont écoulés
Rie n’a changé depuis
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Les recrutés s’épuisent
Au sein de nos structures
Services sont démunis
Au bord de la rupture
Ne peuvent plus travailler
Dans de telles conditions
Par d’mesures entreprises
On les prend pour des cons
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
C’est la boule au ventre
Que bosser nous partons
Que jour après jour
D’épuisement, nous tremblons
Qu’on nous promet toujours
Une réorganisation
Par le Ségur santé
Qui prend on pour des cons ?
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
Loin d’être nés idiots
Loin d’être des incapables
On aime bien notr’boulot
Mais nul ne s’en soucie
Par le Ségur santé
On est pris pour des cons
Parfois on nous acclame
Souvent on nous oublie
SOS personnel en détresse !
En panne le corps médical
Le Ségur santé, quelle tristesse
C’est le suicide de l’hôpital
La guitare de Papa
Quel bordel, quel bazar
A notre dernier étage,
Synthé, coffre à jouets,
Livres en étalage,
Des lampes, un canapé,
Des souvenirs, une armoire,
Une salle de musique noire
Une salle de musique noire
Y a longtemps, y’a un bye
Qu’j’ai pas poussé ta porte,
Qu’j’n’ai pas franchi la ligne
D’un passé qui emporte
Des souvenirs qui trépignent
Des souvenirs qui trépignent
Ces couchers en musique
Auxquels tu m’destinais
Resteront dans ma tête
Conservés à jamais
A tes airs de guitare
Je goutterai toujours
Merci, papa, pour
Ces instants d’amour
J’monte au dernier étage,
Et rien n’a bougé,
Objets, sont restés sages,
Aucunement, dispersés.
Après des minutes lentes
Je farfouille impatiente
J’tombe sur elle, in fine.
J’tombe sur elle, in fine.
En veine d’inespoir
Jamais un seul instant,
Je n’aurais pu y croire
Elle est là, elle m’attend
Ce n’est pas le hasard
Si j’tombe sur sa guitare
Si j’tombe sur sa guitare
Ces couchers en musique
Auxquels tu m’destinais
Resteront dans ma tête
Conservés à jamais
A tes airs de guitare
Je goutterai toujours
Merci, papa, pour
Ces instants d’amour
Il y a bien longtemps
Dans la pièce de musique
Il montait souvent
Il reprenait ses titres ;
I’me lisait pas d’histoires
I’m’chantait Graeme Allwright,
Et j’avoue, j’adorais
Et j’avoue, j’adorais
Ces refrains entraînants,
Qui me berçait petite,
Ces p’tits airs sautillants
Étaient devenus notre rite
Énorme était ma joie,
Ma béatitude
Lorsqu’ il me les jouait
Lorsqu’ il me les jouait
Ces couchers en musique
Auxquels tu m’destinais
Resteront dans ma tête
Conservés à jamais
A tes airs de guitare
Je goutterai toujours
Merci, papa, pour
Ces instants d’amour
Loin d’ici les clés de sol
J’ai du mal à l’avouer
Cela me fait bizarre
Déjà vingt ans passés
Qu’il ne joue plus de guitare
Ça m’attriste, me désole
Je demeure tourmentée
Je demeure tourmentée
Après avoir longuement vu
La guitare de papa
Je recompte les cordes
Mais l’total n’y est pas.
Rien ne remplacera plus
Sa guitare abîmée, j
Sa guitare abîmée.
Ces couchers en musique
Auxquels tu m’destinais
Resteront dans ma tête
Conservés à jamais
A tes airs de guitare
Je goutterai toujours
Merci, papa, pour
Ces instants d’amour
Titre: La guitare de Papa
ACI: N'ippy
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