Dans la vie notre esprit

Est le plus grand obstacle

Ou le plus bel outil

Qu'on tend jusqu’au pinacle

Il faut philosopher

Comme John Stuart Mill le dit

S'arrête la liberté

Où commence celle d’autrui

C’est sur ces pages blanches

Que je m’affranchis

Contrainte au silence

Ma seule arme est l’écrit

 

Ce que je n’peux pas dire

Se raconte en chanson

Au nom de la liberté

Je lève mon crayon

On n’est pas prisonniers

Mais libres d’expression

En chansons

 

Notre science quotidienne

Est notre plus belle alliée

On arrive au fondement

Ici tant espéré

Il faut philosopher

Comme proverbe le mentionne

S'amarre ma liberté

Quand démarre celle des hommes

Hormis mes pages blanches

Et mon arme qu’est l’écrit

Je préserve le suspense

De ce que j’n’ai pas dit

 

Ce que je n’peux pas dire

Se raconte en chanson

Au nom de la liberté

Je lève mon crayon

On n’est pas prisonniers

Mais libres d’expression

En chansons

 

Avec entrain, courage

Il nous faut continuer

D’engager la bataille

Pour respect remporter

La liberté des femmes

Non, n’est pas négligeable

Veillons à c’que les hommes

Restent sages et raisonnables

Qu'on les mène aux savoirs

De la philosophie

Qu’avec ces principes

Ils soient plus réfléchis

 

Ce que je n’peux pas dire

Se raconte en chanson

Au nom de la liberté

Je lève mon crayon

On n’est pas prisonniers

Mais libres d’expression

En chansons

 

On ignore si l’on est

Conduits par le destin

Si l’on est toujours libres

Ou si l’on est contraints

L'air de la parité

Objet d’oppositions

N’arrêtera pas rumeurs

Ni même qu’en dira t – on

Homme, femmes inéquitables

Vite, tous, unissons-nous

Vivons à part égale

En concordance, partout.

 

Ce que je n’peux pas dire

Se raconte en chanson

Au nom de la liberté

Je lève mon crayon

On n’est pas prisonniers

Mais libres d’expression

En chansons

 

Seul droit originel

Vertu d’humanité

Telle est la vision de

Kant sur la liberté

Il n’y a que par raison

Que l’Homme devient mature

Ou débute celle de l’autre

Liberté se censure

Laissons encore ouverts

Les champs de nos possibles

Que nous mène l’évasion

A d’autres contrées libres